Plantes d’intérieur : Comment entretenir un cactus ?

Les cactus sont des plantes grasses qui peuvent humidifier l’intérieur et offrir une décoration originale à une pièce. Ils sont très populaires de nos jours. Il en existe différents types : les cactus globulaires en forme de boule, et les colonnaires en forme érigée. Découvrez ces quelques conseils pour entretenir son cactus.

L’arrosage du cactus

L’arrosage correspond aux différents genres de cactus et à la saison. Durant la plus grande portion de l’année, n’arrosez que si le sol a été sec depuis le dernier arrosage. Vous pouvez vérifier cela en enfonçant votre doigt dans le sol. Si aucune des couches de terre n’adhère à votre extrémité quand vous l’enlevez, cela signifie que le sol en question se trouve parfaitement sec. Avec certains cactus, il est possible que les arrosages soient hebdomadaires, alors que pour d’autres, il suffit de les effectuer toutes les deux ou trois semaines. En période hivernale, limitez le volume d’eau pour les plantes grasses aux tiges charnues, épineuses et de type désertique et arrosez celles-ci une fois tous les mois. Dans le cas des cactus tropicaux, ajoutez de l’eau uniformément toute l’année, mais gardez le sol hydraté plutôt que sec lors de leurs floraisons. L’idéal est d’arroser pendant la saison de croissance, c’est-à-dire de mars à octobre. Au printemps, il doit être effectué une à deux fois par mois. Et en été, c’est une à deux fois par semaine selon la température. Plus la température est élevée, plus le cactus aura tendance à avoir besoin d’eau. À partir d’octobre, il faut les mettre au régime sec. La règle de base est la suivante : pas d’eau pendant l’hiver pour encourager la floraison de l’année prochaine.

Utilisez un arrosoir à bec pour éviter de tremper le cactus. Le cactus globulaire est le plus difficile à arroser. Il faut simplement mouiller le pied copieusement de manière à tirer les racines vers le bas pour que la plante puisse résister aux périodes de sécheresse.

L’engrais et la lutte contre les nuisibles

À partir du mois de mars, c’est-à-dire à la sortie de l’hiver, on peut encourager la croissance de la plante en utilisant des engrais de type géranium. Mais il faut la poser à l’ombre une fois à l’extérieur pour qu’elle s’habitue au soleil progressivement.

Cependant, il est important de noter que tous les cactus requièrent un sol bien irrigué. Si la terre de votre récipient prend cinq minutes pour se drainer, envisagez de rempoter avec un terreau conçu spécialement pour les cactus et les plantes grasses. Vous pouvez aussi rempoter et ajouter 2 parties de sable ou de perlite pour chaque partie de sol existant. Fertilisez les cactus au moyen d’un engrais liquide épandu tous les mois au quart de la force indiquée sur l’emballage lorsque la nouvelle croissance commence, généralement de mars à octobre.
Si vous fournissez trop d’eau à votre cactus, il pourrait développer une pourriture des racines, qui freinerait sa croissance. Cette situation provoque aussi le flétrissement des feuilles et peut finalement tuer la plante. Réduisez en conséquence l’arrosage et veillez bien à laisser le sol sec avant tout arrosage. Si les plantes sont infestées d’insectes nuisibles, traitez les parasites d’abord avec les remèdes naturels avant de recourir à un savon insecticide ou à de véritables insecticides appliqués selon les instructions sur l’emballage. Les indésirables les plus fréquents sont les suivants :

– Punaises et cochenilles : les cochenilles farineuses et boucliers émergent en amas sur le dessous des sièges de la photosynthèse, sur leurs épines et sur la terre. Les nids prennent l’aspect d’un dôme et de coquille et ressortent sur les tiges et les feuilles. Retirez-les avec un coton-tige, ou sortir la plante et la laver avec de l’eau savonneuse ou de la bière.
– Moustiques : ces minuscules mouches noires apparaissent au-dessus de la surface du sol tandis que leurs larves restent dans le sol. Capturez-les avec des pièges collants.
– Tétranyques : si vous observez la présence de toiles blanches, de minuscules points bruns ornant les feuilles, ou quelque chose ressemblant à de la poussière sur les feuilles, votre cactus abrite peut-être des tétranyques. Lavez les acariens avec de l’eau.

Le rempotage de cactus

Pour le rempotage, favorisez les pots en terre cuite de même diamètre ou plus grande que celui que vous avez déjà, pour que votre cactus vive et se développe au mieux. Disposez d’abord des billes d’argiles au fond pour garder une zone sèche. Ensuite, ajoutez du terreau rempotage et de la terre mélangée à des cailloux venant de votre jardin pour faciliter le drainage. Ce n’est qu’après cette étape que vous pouvez dépoter le cactus. Prenez une paire de gants épais, du même type que ceux utilisés pour entretenir les rosiers. Enfilez-les pour ne pas vous faire piquer par les épines. Inclinez délicatement le pot de cactus dans votre main, pressez légèrement sur le bord du pot pour faire sortir la plante. Vous pouvez vérifier l’état des racines et couper celles qui ne sont pas en bonne santé. Chez les jeunes plantes par exemple, elles doivent être blanches. Vous pouvez aussi griffer un peu la terre qui entoure la racine avant de déposer votre cactus dans son nouveau support. Remplissez ensuite l’espace vide avec une couche de terreau, et disposez d’autres cailloux pour éviter de conserver l’humidité et en même temps apporter une touche de décor.

Il est à noter que le rempotage s’effectue tous les 2 ou 3 ans pour les petits et tous les 5 ans au plus tard pour les plus grands. Vous n’êtes pas obligé de réserver un pot pour chaque plante. Vous pouvez réaliser votre propre composition et avoir des cactus variés et plus volumineux. Même si la culture et l’entretien d’un grand cactus, comme le saguaro (Carnegiea gigantea), à l’intérieur demeurent pratiquement impossibles du fait de la dimension, plusieurs petits cactus du désert ou tropicaux s’y prêtent facilement. Gardez le saguaro comme point de mire dans votre cour à l’extérieur.

Les conseils de décorateurs d’intérieur

Les cactus tropicaux se prêtent particulièrement bien en tant que végétaux de maison, car, au sein de leur milieu sauvage, ils se développent sur des terrains forestiers arborés situés sous une profusion de plantes tropicales. Ils poussent en effet dans des conditions de luminosité moindre que la plupart des végétations.
De manière schématique, les cactus apprécient approximativement quatre heures d’ensoleillement direct par jour. Les plantes grasses de genre désert comportant des épines appartiennent à cette catégorie notamment, le cactus d’oursin (Astrophytum asterias). Les cactus tropicaux, comme le cactus de Noël (Schlumbergera truncata), privilégient les zones semi-ombragées. Offrez donc un éclairage naturel en période hivernale, et de la lumière indirecte pour le restant de l’année.

En dernier lieu

Malgré la nécessité de se préoccuper avant tout de la lumière dans la disposition, la température et l’humidité interviennent également dans l’épanouissement de votre plante d’intérieur. La majorité des cactus requièrent peu d’humidité et des températures chaudes à l’intérieur. Cependant, les cactus tropicaux affectionnent un peu plus d’humidité. Positionnez-les sur un plateau avec des galets que vous veillez continuellement hydratés pour que l’air ambiant demeure humide. Évitez de positionner les cactus tropicaux à proximité des orifices du système de chauffage. Pour un bon entretien de cactus en hiver, il faut les entreposer dans une pièce sèche et éclairée avec une température avoisinant les 7 degrés.

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